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Journée Mondiale de la Terre

Géonord

Dernière mise à jour : 30 avr. 2020

Ecrit par Jean-Baptiste BASILIEN



Il y a une semaine, nous étions le 22 avril, journée mondiale de la Terre. Si ce mot désigne notre planète, il désigne également de façon très large ce qu’il y a sous nos pelouses, dans nos champs et sous nos bâtiments : le sol. Ce n’est sans doute pas un hasard : c’est la seule planète du système solaire à présenter des conditions climatiques permettant la vie telle que nous la connaissons. La biosphère, dont nous faisons partie, couvre toute la surface de la Terre. L’atmosphère nous est vitale : interface entre nous et le vide spatial, elle nous protège. Elle est le siège d’échanges gazeux indispensables, et depuis quelques décennies l’Homme prend conscience de son impact sur elle, et des enjeux vitaux à adapter ses activités pour maintenir un équilibre.


Et si nous prenions conscience que sous nos pieds, une autre interface revêt les mêmes enjeux vitaux pour la biosphère ?


Le sol : interface entre la biosphère et le bloc minéral de roche en fusion qui nous sert de planète. Il nous protège, nous nourrit, il est le siège d’échanges gazeux indispensables, et abrite une vie invisible et pourtant essentielle dans la chaîne alimentaire. Et s’il est si souvent appelé sobrement « terre », c’est que cette couche meuble, minérale et organique, n’existe que sur notre planète. La raison en est simple : sans eau liquide, pas de sol, ni de vie. Observer le sol permet de voir beaucoup plus que de la « terre ». En comprenant son fonctionnement, on comprend comment fonctionne le cycle de l’eau. Face aux enjeux multiples pour notre civilisation (inondations, érosion, sécheresse, qualité des ressources en eau, avenir de l’agriculture), il peut être salvateur de comprendre ce que le sol nous montre pour comprendre ce que nous pouvons faire à sa surface. Pour cela, il faut simplement porter son regard jusque sous ses pieds, et ne pas s’arrêter au nombril…

Hubert Reeves disait : « A l’échelle cosmique, l’eau liquide est plus rare que l’or ». Et si nous ouvrions les yeux pour constater qu’il en est de même pour les sols ?

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